Les inclinomètres absolus s'avèrent avantageux dans les systèmes de suivi solaire
Idée reçue n° 1 :
Nos systèmes utilisent des calculs basés sur la position du soleil et cette formule est intégrée dans notre module de suivi, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un inclinomètre.
L'algorithme (programme logiciel) est en fait nécessaire dans le cadre d'un système de mesure en boucle fermée. Mais sans un dispositif de mesure absolue tel qu'un inclinomètre (dispositif de détection d'inclinaison basé sur la gravité), vous ne savez pas vraiment si le capteur solaire réel (qu'il s'agisse d'un module ou d'un panneau) est vraiment orienté dans la bonne direction. L'algorithme indique où pointer... l'inclinomètre dit que oui, en effet, vous pointez vraiment là. On peut considérer l'algorithme comme une carte et l'inclinomètre comme des pieds sur le sol qui donnent un retour d'information.
Certaines conditions peuvent affecter le bon pointage du capteur solaire et un système en boucle ouverte n'est pas capable de détecter cette condition. Les éléments qui affectent un système en boucle ouverte peuvent être corrigés dans un système en boucle fermée comme suit :
Mouvement sismique du collecteur/fondation solaire : Un bon générateur solaire à l'échelle industrielle doit être conçu pour une durée de vie d'au moins vingt ans ; cependant, au cours de cette vie, des choses peuvent arriver. Si le système se contente d'entraîner le collecteur par un nombre X de pas ou de comptages, la position est simplement déduite et inconnue. D'autre part, un inclinomètre placé sur le collecteur donne au système une position absolue.
Le vent souffle : Les capteurs solaires à l'échelle industrielle sont de grands dispositifs dans lesquels les vents dominants peuvent induire des décalages mécaniques et angulaires, et s'il n'y a pas de capteur absolu (c'est-à-dire un inclinomètre basé sur la gravité) indiquant l'angle vrai, alors ces décalages peuvent affecter la position angulaire. Là encore, un système en boucle ouverte sans rétroaction ne peut pas compenser les conditions de vent dominant.
Perte de données de transmission : Parfois, la transmission de données peut être corrompue ou perdue. Le fait d'avoir un inclinomètre à bord sert (comme mentionné ci-dessus), comme norme de contrôle pour savoir si vous pointez à l'endroit où vous voulez pointer.
Perte de puissance : Cette condition est très similaire à la perte de données de transmission. S'il n'y a pas de norme de contrôle, comme un inclinomètre pour donner un retour d'information, alors dans un scénario de perte de puissance, le système doit être recalibré, ce qui entraîne une perte de temps opérationnel. Cela peut se faire en revenant en position de rangement et en actionnant les interrupteurs de réinitialisation, etc. L'utilisation d'un inclinomètre donne la position angulaire absolue dès que le courant est rétabli. L'utilisation d'un inclinomètre donne la position angulaire absolue dès que le courant est rétabli. Il n'est pas nécessaire de réinitialiser les systèmes, ce qui évite un recalibrage coûteux.
Idée reçue n°2 :
Notre système de suivi utilise des photodiodes et des calculs basés sur la position du soleil, donc si les photodiodes ne voient pas le soleil, le logiciel reprogramme le suivi pour trouver sa position correcte pendant ces périodes ; je n'ai donc pas besoin d'un inclinomètre.
Les photodiodes sont utilisées pour détecter le soleil. Elles sont une forme de capteur absolu, mais elles présentent des inconvénients lorsqu'il s'agit de placer le module solaire en position de rangement (ce qu'un bon système basé sur un inclinomètre peut faire). Lorsque les nuages occultent le soleil, les photodiodes se remettent soi-disant en place grâce à l'algorithme, ce qui fait que vous payez cher pour un capteur qui est neutralisé lorsque le ciel est couvert de nuages. De plus, le vent peut induire un décalage angulaire et les nuages qui l'accompagnent occultent le capteur du soleil, alors le système se rabat sur l'algorithme qui est annulé par le vent qui dévie le capteur. Un problème aggravé qui peut être éliminé par l'utilisation d'un système basé sur un inclinomètre.
Idée reçue n° 3 :
Nous utilisons des codeurs absolus et des logiciels et n'avons pas besoin d'inclinomètre.
Un codeur absolu est similaire à un inclinomètre en ce sens qu'il ne perd pas sa position en cas de coupure de courant. En cas de perte de puissance/transmission, le codeur absolu compte pour repositionner le module solaire. C'est une approche viable mais coûteuse. Un codeur absolu avec une résolution de 0,003 degré est très coûteux. Un capteur d'inclinaison électrolytique à deux axes est disponible à une fraction du coût et est par nature un produit à deux axes. Les codeurs n'ont qu'un seul axe. Un bon codeur absolu peut donner une résolution de 17 bits, ce qui correspond à la division d'un cercle de 360 degrés en 131 072 points. Certains capteurs d'inclinaison basés sur la gravité (dans leur plage de mesure) se résolvent facilement à 0,05 degré, ce qui équivaut à 180 000 points. Tous les codeurs ont des pièces mécaniques mobiles (par exemple, des arbres, des roulements, etc.) qui sont sujettes à l'usure. Tout codeur doit être entraîné par un arbre, contrairement à l'inclinomètre qui est simplement installé sur le capteur proprement dit. Lorsque l'on compare les codeurs aux inclinomètres, il faut se rappeler qu'un codeur est un dispositif entraîné qui informe les utilisateurs du positionnement d'une liaison mécanique qui déduit la position.
En conclusion: L'élégance simple de l'inclinomètre est la capacité inhérente des capteurs à fournir une position angulaire absolue dans un ou deux plans simplement en étant fixés au capteur solaire.